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Le blog de:  azizsalaheddine@hotmail.com

La politique française au Maroc"6/6

25 Mai 2009 , Rédigé par saladin Publié dans #Documents sur mazagan

256 QUATRIEME PARTIE. — CHAPITRI: VIII 

Comte Welsersheimb n'éleva aucune objection et M. de
Radowitz se borna à réserver Tassentiment du gouver-
nement allemand.

La séance du 31 mars, où fut adopté sans discussion
le projet de répartition des ports entre les instructeurs
français et les instructeurs espagnols présenté par M. de
Bacheracht (I) d'accord avec la France et l'Espagne,
consacra officiellement l'entente de l'Allemagne et de la
France sur l'importante question de l'organisation ëe la
police au Maroc.

Voici les dispositions générales du règlement définitif
élaboré par la conférence : des officiers et des sous-offi-
ciers instructeurs espagnols et français seront mis à la
disposition du Sultan pour prêter, pendant une durée
de cinq années à partir de la ratification de l'acte de la
conférence, leur concours à l'organisation de la police
chérifienne, recrutée par le Makhzen parmi les musul-
mans marocains, commandée par des qaïds marocains
et répartie dans les huit ports ouverts au commerce (2).
Les instructeurs a assureront l'instruction et la disci-
pline conformément au règlement qui sera établi sur la
matière; ils veilleront également. à ce que les hommes
enrôlés possèdent l'aptitude au service militaire. D'une
façon générale, ile devront surveiller l'administration des
troupes et contrôler le payement de la solde qui sera
effectué par l'Amin, assisté de l'officier instructeur
comptable. Ils prêteront aux autorités marocaines, inves-
ties du commandement de ces corps, leur concours tech
nique pour l'exercice de ce commandement (3). L'efifecUf

(1) Livre jaune, op. cit., p. 239.

(2) Art. 2, 3 et 4 de l'acle général.

(3) Art. 4.



LA CONFÉRENGB D*ALQÉ8IRA8 257

total des troupes de police ne devra pas dépasser deux
mille cinq cents hommes ni être inférieur à deux mille.
Il sera réparti suivant Timportance des ports par groupes
variant de cent cinquante à six cents hommes. Le nombre
des officiers espagnols et français sera de seize à vingt ;
celui des sous-officiers espagnols et français, de trente à
quarante (1). Les fonds, nécessaires à l'entretien et au
payement de la solde des troupes et des officiers et sous-
officiers instructeurs, seront avancés au Trésor chérifien
par la Banque d'Etat » (2) Un inspecteur général résidant
à Tanger, nommé par le Sultan parmi les officiers su-
périeurs de Tarmée suisse, sur présentation du gouver-
nement fédéral, inspectera, au moins une fois par an, les
divers corps de police, et, « sans intervenir directement
dans le commandement ou Tinstruction, se rendra
compte des résultats obtenus par la police chérifienne
au point de vue du maintien de Tordre et de la sécurité
dans les localités où cette police sera installée » (3). Les
rapports et communications, faits au Makhzen par l'ins-
pecteur général au siyet de sa mission, seront remis en
copie au doyen du coirps diplomatique à Tanger ; en cas
de réclamations dont le corps diplomatique serait saisi
par la légation intéressée, le corps diplomatique pourra,
en avisant le représentant du Sultan, demander à l'ins-
pecteur général de faire une enquête et d'établir un rap-
port (4). Enfin le cadre des instructeurs sera espagnol à
Tétouan, mixte à Tanger, espagnol à Larache, français



(4) Art. 5.

(2) Art. 6.

(3) Art. 7.

(4) Art. 8 et 9.

O. -17



258 QUATRIÈME PARTIE. — CHAPITRE VIII

à Rabat, rfiixte à Casablanca, et français à SafB, Moga-

. doret Mazagan (1).

Parallèlement à Torganisation de la police était discu-
tée raffaire de la banque et les progrès de Tune se réper-
cutaient sur l'autre . La difficulté qui fut résolue la pre-
mière fut celle de la juridiction compétente dans les
litiges soulevés par les particuliers contre la banque
défenderesse. Le marquis Visconti-Venosta présenta, le
8 mars, un arrangement transactionnel qui soumettait
ces différends à la juridiction d'une cour consulaire
mixte à Tanger, composée de trois consuls assistés de
deux notables commerçants. Le comte de Tattenbach et
M. Révoil souscrivirent à cette proposition (2).

Sur la question des censeurs, dès le 8 mars, la déléga-
tion allemande avait suggéré Tidée de les faire nommer
par la Banque impériale allemande, la Banque d'Angle-
terre, la Banque d'Espagne et la Banque de France (3).
Dans la séance du 10, M. de Tattenbach reprit l'idée
qu'il avait émise « en vue d'éviter les inconvénients qu'il
pourrait y avoir à confier la surveillance et la gestion de
la Banque marocaine soit à des fonctionnaires publics,
soit à des diplomates », et la délégation française, qui

. avait déclaré à l'avance se rallier à toute solution garan-
tissant l'indépendance des censeurs et l'absence de toute
préoccupation d'influence politique dans les affaires de
la banque, s'empressa d'adhérer à la proposition alle-
mande. Les autres puissances Timitèrent (4). Plus tard
cependant apparut une légère difficulté : on fit remar-

(1) Art. 12.

(2) Livre jaune ^ op. cit., p. ^80.

(3) Eod., p. 182.

(4) Eod.. pp. 190-191.



LA CONFÉRENCE D^ALOisiRAS 259

quer que le nombre de quatre censeurs étant pair, il
pourrait arriver dans certains cas que les voix seraient
également partagées et qu'aucune décision ne serait pos-
sible. L'adjonction d'un cinquième censeur ayant été
envisagée comme une solution éventuelle, l'Italie
demanda que le censeur supplémentaire fut réservé à la
désignation de la Banque d'Italie. La délégation d'Au-
triche-Hongrie déclara alors que si le nombre de quatre,
primitivement fixé, devait être augmenté, elle aurait à
demander aussi un censeur pour la banque d'Etat de son
pays. De cette manière le nombre des censeurs redeve-
nait pair. Sir Arthur Nicolson, dans un esprit de con-
ciliation, accepta de saisir le gouvernement britannique
de la question, de manière à pouvoir réduire le collège
des censeurs au nombre impair de trois, par la suppres-
sion de celui de la Banque d'Angleterre (1). Le gouver-
nement anglais s'y refusa à raison de l'importance de
ses intérêts commerciaux au Maroc, et, en fin de compte,
le chiffre de quatre censeurs fut maintenu (2).

Le problème que soulevait la constitution du capital
de la banque fut plus long à résoudre. Le 10 mars, le
comte de Tattenbach se déclara prêt à admettre que deux
parts fussent attribuées au consortium des banques signa-
taires de l'emprunt de 1904. M. Révoil, sans se refuser à
une diminution de ses demandes primitives, qui étaient
de quatre parts, répondit qu'il ne pourrait les abaisser
jusqu'au chiffre indiqué (3). De longues négociations s'ou-
vrirent en dehors de la conférence, au cours desquelles



(i) Livre jaune, op. cif,, pp. 208-209.

(2) Eod., p. 222.

(3) Eod., pp. 189-190.



262 QUATRIÈME PARTIE. — CHAPITRE VIII

Berlin, que, de la lutte diplomatique engagée entre T Al-
lemagne et la France, il soit sorti un vainqueur ou un
vaincu.

L'Allemagne trouve en effet, dans l'acte général de la
conférence, les garanties qu'elle a jugées indispensables
au maintien de la porte ouverte et de l'égalité en matière
commerciale, c'est-à-dire le contrôle de l'organisation de
la police par un inspecteur de nationalité suisse, la sur-
veillance de la Banque d'État du Maroc par un collège de
censeurs nommés par les Banques d*Etat de quatre grandes
puissances, le principe de l'adjudication en matière de
travaux publics marocains. Elle trouve surtout, dans les
concessions que la France ne lui a pas ménagées, le témoi-
gnage évident de l'esprit pacifique qui anime notre pays,
la preuve manifeste que la politique d'isolement, dont
elle croyait avoir à se plaindre, n'est plus à redouter.

La France, de son côté, peut être satisfaite des résul-
tats de la conférence. Sa position à Algésiras était diffi-
cile : une conférence internationale n'est-elle pas con-
duite tout naturellement à internationaliser les réformes
qu'elle prépare? La France, pour voir consacrer la « qua-
lité spéciale de ses droits » (1) au Maroc, avait à lutter
contre cette tendance. On ne peut douter qu'elle y ait
réussi pour une large part : Tacte général laisse en dehors
de toute discussion les droits qui nous appartiennent dans
la région frontière de l'Algérie et sont du ressort exclusif
de nos arrangements avec le Makhzen ; il reconnaît les
services rendus par les capitaux français au crédit du



(i) Déclaration de M, Bouvier, président du conseil et ministre
des affaires étrangères^ à la Chambre des députés, séance du
iô décembre 1905^ Livre jaune, op, cit.^ p. 3.



LA CONFÉRENCE d'aLGÉSIRAS 263

Maroc ; il reconnaît surtout « notre situation politique
spéciale en nous appelant u à venir en aide au Sultan
dans l'organisation de la police », et, en n'associant à
nous, dans cette tâche, aucune autre puissance que notre
voisine et amie l'Espagne, dont nous avions déjà reconnu
les droits et les intérêts particuliers » (1). Peu avant la
clôture de la conférence, la France avait d'ailleurs la sa-
tisfaction de voir affirmer, en Allemagne même, l'intérêt
singulier qu'elle possède dans l'Empire chérifien. « L'Al-
lemagne, déclarait le prince deBûlow au Reichstag, dans
la séance du 5 avril, n'a pas, comme l'Espagne, un passé
mauritanien de plusieurs siècles, ni comme la Franceune
frontière commune de plusieurs centaines de kilomètres
avec le Maroc; elle n'a pas de droits historiques acquis par
toutes sortes de sacrifices comme ceux de ces deux nations
civilisatrices » (2).

Bien qu'il soit malaisé de prédire le résultat des ré-
formes élaborées par la conférence, il ne paraît pas dou-
teux qu'elles ne doivent contribuer efficacement à ac-
croître la sécurité individuelle et la prospérité dans les
ports ouverts au commerce. Cependant on aurait tort d'es-
pérer que le Makhzen apportera à l'œuvre des puissances
une collaboration active, sincère, efficace et étendra à
tout le Maroc le régime institué dans les ports. L'expé-
rience du passé permet, au contraire, de prévoir qu'il
utilisera les ressources inépuisables de sa diplomatie pour
faire échec, par tous les moyens, à la pénétration euro-
péenne. Faudra-t-il alors, pour faire avancer le Maroc

(i) Déclaration de M. L^on Bourgeois, minisire des affaires
étrangères^ à la Chambre des députés, séance du i2 avril 1906,
Livre jaune, op. cit., pp. 292-293.

(2) Bulletin, 4906, suppl., p. 485.



264 QUATRIÈME PARTIE. — CHAPITRE VIII

plus avant dans la voie du progrès ou pour remédier aux
défauts de réformes reconnues imparfaites, recourir de
nouveau à la procédure longue et compliquée d'une con-
férence internationale ? Il est d'autant plus difficile de le
dire que les événements, nous l'avons vu, ont lié de telle
sorte l'affaire marocaine à la politique générale de l'Eu-
rope qu'ils ont rendu sa solution intimement dépendante
de conditions qui lui sont entièrement extérieures et qu'il
est, par suite, tout à fait impossible de prévoir. Il est
permis néanmoins d'espérer que, d'ici-là, une entente di-
recte, conclue avec l'Allemagne à la faveur de circons-
tances générales propices, permettra à la France de pour-
suivre librement au Maroc son œuvre de civilisation, aussi
indispensable à la sécurité des Européens dans l'Empire
qu'à la tranquillité de nos possessions algériennes.



Vu, le Président de la thèse, Montpellier, le 25 juillet 1896.

M. MOYE. Le Doyen de la Faculté de Droit,

VIGIÉ.

Vu et permis d'imprimer :

Montpellier, le 25 juillet 1906.

Pour le Recteur :

Le Doyen délégué,

VIGIÉ.



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TABLE DES MATIÈRES



Avant-Propos i

PREMIÈRE PARTIE

Chapitre uniqub. — La politique française au Maroc avant

la conquête de V Algérie 3

DEUXIÈME PARTIE

La gaerre avec le Maroc.

Chapitre premier. — Avant la guerre 15

Chapitre II. — La guerre 25

Chapitre III. — La convention de Tanger rfu iO septembre

4844 38

Chapitre IV. ^ La convention de Lalla-Marg/inia. - La red-
dition d'Abdel- Kader 47

TROISIÈME PARTIE
La politique du statu quo Hl

Chapithr premier. — La politique française sous le second

Empire 63

Chapitre II. — La convention de Madrid (1880) 67

§1.— La conférence de Tanger 67

§ 2. — La conférence de Madrid 75

Chapitre III. — Lœ politique française à Fez de 11î8i à i9C0. 94

G. - 18



'in TABLE DES MATIÈHES

QUATRIÈME PAHTIE

1^ question du Maroc i07

CiiAPiTRK PREMIER. — Loccupution dii Touat iiO

Chapitrr h. — La frofifière alf/ero-maroraine et les accords

de 1904-1902 124

Chapitrk ni. — Le problème marocain 439

Chapitre IV. — La uoUtique dt^s accords internationaux . . 450

I 4. — L'anrord franro-italion «ie 4901 454

§ 2. — L'accord franco-anglais du 8 avril 4904 457

§ 3. — L'accord franco-espapnol 409

Chapitre V. — La politique de pénétration pacifique .... 183

Chapitre VL — Le différend franco-allemand 499

Chapitre VIL — Les accords franco-allemands du 8 juillet

et du 2H seplembre i90^ 246

Chapitre VIII. ~ La conférence d^Algésiras 233

Bibliographie 265



Ar. ROUSSEAU, Imprimeur-Euitbur, PARIS.



t-MYEHSIl E DE MONTPELLIER — FACULlt DE DllOIT



LA



POLITIQUE FRANÇAISE

AU M A HOC



THÈSE POUR LE DOCTORAT POLITIQUE

IdttKon* itiinl U firalU it trail d« l'UniiAniM tt Htniptlltlt



André GOURDIN



AHTIIlta ROUSSEAU, EDITEUR



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