les portugais qui ont quitté el jadida en1769 on construit la ville mazagao au brésil:
-"Il y a deux siècles, colons, administrations et richesses de Mazagan (El Jadida) avaient été transférés par les portugais
à Mazagào, au Brésil. Depuis, la ville antique est une ville en ruine. Et sa cité portugaise, une relique vouée à l'abandon. "
-"brésilien remontent au XVIème siècle, alors que le Brésil était
encore une colonie portugaise. Du XVIème au XVIIIème siècle, des contingents humains de Marocains ont été emmenés au Brésil par les Portugais. Il y a même dans l'Etat d'Amapa, au Nord du Brésil
(à la frontière avec la Guyane Française), une ville qui s'appelle Nova Mazagao, un nom hérité de la ville marocaine d'El Jadida, l'ancienne Mazagao des Portugais. La civilisation marocaine a
laissé des traces remarquables dans la formation de la société brésilienne : dans l'architecture (zelliges, moucharabiehs, utilisation de l'espace domestique), dans l'alimentation (couscous,
tagines de Bahia), etc. "
|
|
<H4H>Currency</H4H>
|
real (BRL)
|
|
|
<H4H>Latitude / Longitude</H4H>
|
10 00 S, 55 00 W
|
|
|
|
|
|
|
language=JavaScript> function Popup(page,largeur,hauteur,options) { var top=(screen.height-hauteur)/2; var
left=(screen.width-largeur)/2; popup = window.open(page,'','top='+top+',left='+left+',width='+largeur+',height='+hauteur+','+options); } </SCRIPT>
Mazagao velho
Coordinates
UTM : DE57
Geographical coordinates in decimal degrees (WGS84)
Latitude : -0.217
Longitude : -51.417
KML Export for Google Earth
Google maps view of Mazagao
velho
Geographical coordinates in degrees minutes seconds (WGS84)
Latitude : -1 30' 0''
Longitude : -51 25' 00''
Places near Mazagao velho
Rio matuaca -
|
Satellite
language=JavaScript> function Popup(page,largeur,hauteur,options) { var top=(screen.height-hauteur)/2; var left=(screen.width-largeur)/2; popup =
window.open(page,'','top='+top+',left='+left+',width='+largeur+',height='+hauteur+','+options); } </SCRIPT>
Mazagao
Alternates names : Mazaganopolis -
Coordinates
UTM : DE68
Geographical coordinates in decimal degrees (WGS84)
Latitude : -0.117
Longitude : -51.283
KML Export for Google Earth
Google maps view of Mazagao
Geographical coordinates in degrees minutes seconds (WGS84)
Latitude : -7 00' ''
Longitude : -51 17' 00''
|
|
|
type=text/javascript></SCRIPT> src="http://localhost/show_ads.js" type=text/javascript> </SCRIPT> Spécialiste en histoire généalogique et en histoire
de Mazagao, Augusto Ferreira Do Amaral est associé de l'Institut portugais d'Héraldique et de l'association portugaise de généalogie. Avocat de profession, le conférencier est également l'auteur
de l'"Historia de Mazagao", un ouvrage riche en informations et en données documentaires inédites sur la présence portugaise dans cette forteresse de la côte marocaine. Le livre, paru en 1989 à
Lisbonne, retrace les moments forts de cette présence lusitanienne à Mazagan, jusqu'en 1769, quand le roi portugais a envoyé les familles mazagonites pour une autre ville portant le même nom
"Villa Nova de Mazagao", au nord du Brésil. L'histoire de ces familles fera l'objet du livre "Gente de Mazagao", un ouvrage en trois volumes, dont la sortie est prévue, en novembre prochain.
Source : L'Economiste-MAP
http://www.yabiladi.com/article-culture-163.html
Mazagao, la ville qui traversa
l'Atlantique
Laurent Vidal, Aubier
Greffe portugaise en terre d'Islam, la ville de Mazagao doit être évacuée lors d’un ultime siège vers 1769,
après plusieurs générations d'existence. Un drame pour ses habitants, pourtant habitués à vivre constamment sur la défensive, guettant la moindre attaque des forces du sultan
marocain.
Cet abandon précipité a ses raisons : le royaume du Portugal a décidé de tourner la page de ces croisades
qu’il juge désuètes. L'ambitieux ministre Pombal, loin de rester sur cet échec, a toutefois un plan de rechange. Un projet surprenant attend les rescapés à leur arrivée : il a été décidé de
déplacer et reconstituer la ville au Brésil, sur les bords de l'Amazonie !
Une fois débarqués à Lisbonne, la plupart des "Mazaganistes" auraient souhaité refaire leur vie au Portugal,
chacun s'empressant de tourner au plus vite la page d'une douloureuse histoire. Mais on ne leur laisse pas le choix. La métropole a besoin d'eux pour sa politique coloniale sous les
tropiques.
Un destin forcé attend donc les ex-habitants de la Mazagao d'Afrique. Les voici emmenés contre leur gré en direction
de Bélém au Brésil pour former dans un second temps la population de la nouvelle Mazagao d'Amérique. L'auteur souligne que les défenseurs de la foi sont transformés en colons du Nouveau
Monde.
La politique coloniale portugaise tourne la page des petits comptoirs et forteresses parsemés sur la
route des Indes. L'objectif du moment est de développer le Brésil. Ce dernier est cependant menacé sur ses marges par les Français qui ambitionneraient de s'installer sur la rive gauche de
l'Amazone. Il faut donc fonder une nouvelle ville destinée à contrer les appétits de la puissance coloniale rivale. Mais pour atteindre le site, il faut remonter en pirogue le plus grand fleuve
du monde sur plusieurs centaines de kilomètres.
Les autorités portugaises, éclairées par leurs urbanistes et leurs architectes, ont planifié une cité idéale
située sur la ligne de l'Equateur. Mais le grand projet restera à l'état de plan. En dépit des moyens mis en oeuvre, le résultat de tant d'efforts aboutira à la réalisation d'une misérable
bourgade, ce qui porta le coup de grâce au moral des Mazaganistes déracinés.
La nouvelle Mazagao ne sombrera pas pour autant dans l'oubli. Bon an mal an, ses habitants finirent par prendre
racine, et les projets d'abandon de la ville ne furent pas mis à exécution. Les damnés de l’Amazone se contentèrent bien raisonnablement de survivre sur ces terres malsaines.
A la fin du récit, l'historien, qui a épluché une foule d'archives inédites, se mue en ethnologue. Il s'est
rendu sur les lieux de son étude afin d'observer les descendants des Mazaganistes. Fait étonnant, ces populations ont conservé la mémoire de ces évènements. Chaque année, et de manière théâtrale,
ils célèbrent les combats des Portugais et Marocains, perçus comme une sorte d'Illiade
fondatrice.