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Le blog de:  azizsalaheddine@hotmail.com

Les évènements du samedi 20 AOUT 1955 à MAZAGAN (suite3)

6 Janvier 2009 , Rédigé par saladin Publié dans #Histoire et socièté

Eveland ne détaille pas la preuve reliant les sionistes aux attentats, mais dans mon livre je le fais. En 1955, par exemple, j'ai organisé en Israël un groupe d'avocats juifs d'origine Iraquienne pour prendre en main les réclamations des juifs Iraquiens qui avaient encore des propriétés en Iraq. Un avocat bien connu, qui a demandé que je ne donne pas son nom, m'a confié que les tests en laboratoire en Iraq avaient confirmé que les tracts anti-usaméricains trouvés à l'attentat de la Bibliothèque US avaient été dactylographiés sur la même machine à écrire et dupliqués avec la même machine à stencil que les tracts distribués par le mouvement sioniste juste avant l'attentat du 8 avril.  Les tests ont prouvé aussi que le type d'explosif utilisé dans l'attaque de Beit-Lawi correspondait aux traces d'explosif trouvées dans la valise d'un juif Iraquien au nom de Yosef Basri. Basri, un juriste, ainsi que Shalom Salih, un cordonnier, a été jugé pour les attaques de décembre 1951 et ils ont été exécutés le mois suivant. Les deux hommes étaient membres du Hashura, le bras militaire du réseau clandestin sioniste. En fin de compte, Salih a avoué que lui, Basri et un troisième homme, Yosef Habaza, ont effectué les attentats.

À l'époque des exécutions en janvier 1952, la quasi-totalité des 125.000 juifs Iraquiens estimés, à part 6 000 d'entre eux, s'étaient enfuis en Israël. De plus, la marionnette probritannique et prosioniste El Saïd a veillé à ce que tous leurs avoirs, y compris en espèces, soient gelés. (Il existait des manières d'exporter des dinars Iraquiens, mais quand les immigrés allaient les échanger en Israël ils constataient que le gouvernement israélien en gardait 50 pour cent de la valeur.) Même les juifs Iraquiens qui ne s'étaient pas enregistrés pour émigrer, mais qui s'avéraient être à l'étranger, ont subi la perte de leur nationalité s'ils ne rentraient pas dans les temps prescrits. Une communauté ancienne, cultivée et prospère, a été déracinée et ses membres ont été transplantés dans une terre dominée par les juifs de l'est européen, dont non seulement la culture leur était non seulement étrangère, mais même hostile.


Les criminels suprêmes

Les dirigeants sionistes 
Dès le début ils savaient que pour établir un État juif ils devaient expulser la population palestinienne indigène vers les pays musulmans voisins et importer les juifs de ces mêmes pays.

* Theodor Herzl, l'architecte du sionisme, pensait que cela pourrait se faire par de l'ingénierie sociale. Dans un article du 12 juin 1885 de son journal intime, il a écrit que les colons sionistes devaient « pousser la population sans le sou au-delà des frontières en lui procurant du travail dans les pays de transit, tout en lui refusant tout emploi dans notre propre pays. » [7]

* Vladimir Jabotinsky, l'ancêtre idéologique du Premier ministre Netanyahou, a franchement admis qu'un tel transfert de populations pourrait seulement être provoqué par la force.

* David Ben Gourion, le premier Premier ministre d'Israël, disait lors d'une conférence sioniste en 1937 que tout État juif proposé serait obligé de « déplacer la population arabe hors de la zone, si possible de son libre arbitre, ou sinon sous la contrainte ». En 1948-49, après l'exode de 750.000 Palestiniens et la confiscation de leurs terres, pour remplir le marché résultant, Ben Gourion dut se tourner vers les pays musulmans pour y trouver des juifs comme main d'œuvre bon marché. Des « émissaires » ont été acheminés en fraude dans ces pays afin de « convaincre » les juifs de partir par la duperie ou par la peur. [8]

Dans le cas de l'Iraq, les deux méthodes ont été utilisées : aux juifs incultes on racontait que, dans l'Israël messianique, les aveugles voyaient, les paralytiques marchaient, et les oignons poussaient aussi gros que des melons ; sur les juifs instruits, on a jeté des bombes.

Quelques années après les attentats à la bombe, au début des années 50, un livre en arabe, intitulé Venom of the Zionist Viper (Le venin de la vipère sioniste) a été publié en Iraq. L'auteur était l'un des enquêteurs Iraquiens des attentats de 1950-51 et, dans son livre, il implique des Israéliens, précisément l'un des émissaires envoyés par Israël, Mordechai Ben-Porat. Dès que le livre est sorti, toutes les copies ont simplement disparu, même des bibliothèques. On disait que des agents du Mossad israélien, travaillant à l'ambassade des USA, ont raflé tous les livres et les ont détruits. J'ai tenté à trois reprises de m'en faire envoyer un en Israël, mais à chaque fois les censeurs israéliens du bureau de poste l'ont intercepté.
Les dirigeants britanniques
 La Grande-Bretagne a toujours agi au mieux de ses intérêts coloniaux. Pour cette raison, le ministre des Affaires étrangères Arthur Balfour a envoyé sa fameuse lettre de 1917 à Lord Rothschild en échange du soutien sioniste lors de la Première Guerre mondiale. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques se souciaient principalement de garder leurs États clients dans le camp occidental, tandis que les sionistes étaient surtout préoccupés par l'immigration des juifs européens en Palestine, même si cela impliquait la coopération avec les nazis. (Dans mon livre je documente de nombreux exemples de telles transactions faites par Ben Gourion et les dirigeants sionistes.)

Après la Deuxième Guerre mondiale, l'échiquier international a mis aux prises les communistes aux capitalistes. Dans de nombreux pays, y compris aux USA et en Iraq, les juifs constituaient une grande fraction des partsi communistes. En Iraq, des centaines de juifs de l'intelligentsia active occupaient des positions clefs dans la hiérarchie des partis communiste et socialiste. Pour garder ses pays clients dans le camp capitaliste, la Grande-Bretagne a dû s'assurer que ces gouvernements avaient des dirigeants probritanniques. Et si, comme en Iraq, ces chefs étaient renversés, alors une ou deux émeute anti-juive pouvait s'avérer un prétexte utile pour envahir la capitale afin de rétablir les « bons » dirigeants.

De plus, si la possibilité existait de supprimer l'influence communiste en Iraq en transférant la totalité de la communauté juive en Israël, alors, pourquoi pas ? En particulier si les dirigeants israéliens et Iraquiens conspiraient dans l'affaire.

De : Surnom MSNdavid_1945 Envoyé : 13/09/2006 11:21
 Les dirigeants iraquiens

Le régent Abd Al Ilah et son premier ministre Nouri El Saïd prenaient leurs ordres à Londres. Vers la fin 1948, El Saïd, qui avait déjà rencontré le Premier ministre d'Israël Ben Gourion à Vienne, a commencé à discuter avec ses associés Iraquiens et anglais du besoin d'un échange de populations. L'Iraq enverrait les juifs dans des camions militaires en Israël via la Jordanie, et l'Iraq recueillerait certains Palestiniens qu'Israël avait expulsés. Sa proposition incluait la confiscation réciproque des propriétés. Londres a rejeté l'idée comme trop radicale.

El Saïd est passé alors à son plan de rechange, commençant à créer des conditions de vie si pénibles aux juifs Iraquiens qu'ils partiraient en Israël. Des fonctionnaires juifs ont été licenciés; les permis d'import-export ont été refusés aux négociants juifs ; la police a commencé à arrêter les juifs pour des raisons insignifiantes. Mais les juifs ne se décidaient toujours pas à partir pour autant.

En septembre 1949, Israël a envoyé en Iraq l'espion Mordechai Ben-Porat, celui mentionné dans Venom of the Zionist Viper. L'une des premières choses faite par Ben-Porat a été d'approcher El Saïd en lui promettant des primes financières pour décréter une loi enlevant la citoyenneté Iraquienne aux juifs.

Peu après, les représentants sionistes et Iraquiens ont commencé à formuler un premier projet de loi, selon le modèle dicté par Israël, via ses agents à Bagdad. La loi fut adoptée par le parlement Iraquien en mars 1950. Elle autorisait le gouvernement à délivrer des visas valables pour une seule et unique sortie aux juifs souhaitant quitter le pays. En mars, les attentats à la bombe commençaient.

Seize ans plus tard, le magazine israélien Haolam Hazeh, publié par Uri Avnery, alors membre de la Knesset, accusait Ben-Porat des attentats à la bombe de Bagdad. Ben-Porat, qui voulait devenir lui-même membre de la Knesset, a réfuté l'accusation, mais il n'a jamais été poursuivi en diffamation le magazine. Et en Israël les juifs Iraquiens l'appellent toujours Mourad Abou Al Knabel, Mordechai des bombes.
Comme je l'ai dit, tout cela allait bien au-delà de la compréhension d'un adolescent. Je savais que des juifs étaient tués et qu'il existait une organisation qui pouvait nous emmener en Terre Promise. Alors j'ai aidé à l'exode vers Israël. Plus tard, occasionnellement, j'ai rencontré par hasard en Israël certains de ces juifs Iraquiens. Assez souvent ils ont exprimé le sentiment qu'ils pourraient me tuer pour ce que j'avais fait.


Les opportunités de paix

Après l'attaque israélienne du village jordanien de Qibya en octobre 1953, Ben Gourion s' exila volontairement au kibboutz Sedeh Boker dans le Néguev. Le parti travailliste a alors organisé de nombreux autobus pour que les gens aillent lui rendre visite là, où ils verraient l'ancien Premier ministre s'occuper des moutons. Mais c'était seulement pour le spectacle. En réalité il écrivait son journal intime et continuait son activité en coulisses. Je suis allé à l'une de ces excursions.

On nous a demandé de ne pas essayer de parler à Ben Gourion, mais quand je l'ai vu, j'ai demandé pourquoi, puisque Israël est une démocratie avec un parlement, il n'a pas de constitution ? Ben Gourion a dit, « Regarde, mon garçon » - j'avais 24 ans à cette époque - « si nous avons une constitution, nous devons y inscrire la frontière de notre pays. Et ce n'est pas notre frontière, mon cher ». J'ai demandé, « Alors où est la frontière ? » Il a dit, « Partout où Tsahal parviendra, c'est la frontière ». Tsahal est l'armée israélienne.

Ben Gourion a dit au monde qu'Israël avait accepté la partition et que les Arabes l'avaient rejetée. Puis Israël a pris la moitié des terres promises à l'État arabe. Et il disait toujours que ce n'était pas assez. Israël avait besoin de plus de terre. Comment un pays peut-il faire la paix avec ses voisins s'il veut prendre leur terre ? Comment un pays peut-il exiger d'être en paix s'il n'indique pas de quelles frontières il se satisfera ? Pour un tel pays, la paix serait un inconvénient.

Je sais maintenant que depuis le début de nombreux dirigeants arabes ont voulu faire la paix avec Israël, mais Israël a toujours refusé. Ben Gourion a dissimulé cela avec de la propagande. Il a dit que les Arabes voulaient jeter Israël à la mer et il a appelé Gamal Abdel Nasser le Hitler du Moyen-Orient dont la première intention était de détruire Israël. Il voulait que les USA et la Grande-Bretagne traitent Nasser en paria.

En 1954, il a semblé que les USA devenaient moins critiques vis-àvis de Nasser. Alors pendant une période de trois semaines en juillet, plusieurs bombes de terroristes explosèrent : Dans les bureaux de l'United States Information Agency au Caire et à Alexandrie, dans le théâtre possédé par les Britanniques, et à la Poste centrale du Caire. Une tentative à la bombe incendiaire dans un cinéma d'Alexandrie a échoué quand la bombe s'est déclenchée dans la poche d'un des malfaiteurs. Cela a mené à la découverte que les terroristes n'étaient pas des Égyptiens anti-occidentaux, mais des espions israéliens visant à faire tourner à l'aigre les relations qui se réchauffaient entre l'Égypte et les USA, dans ce qui est devenu l'affaire Lavon.  Pinhas Lavon, ministre de la Défense en 1954, démissionne suite au scandale des attentats en Égypte. Ben Gourion le remplace.
Ben Gourion vivait toujours dans son kibboutz. Moshe Sharett en tant que Premier ministre était en contact avec Abdel Nasser par les bons offices du Britannique Lord Maurice Orbach. Sharett demanda à Nasser d'être clément avec les espions capturés, et Nasser a fait tout qui était en son pouvoir pour empêcher la situation de se détériorer entre les deux pays.

Ensuite, Ben Gourion est revenu comme ministre de la Défense en février 1955. Quelques mois plus tard, les troupes israéliennes ont attaqué les camps militaires égyptiens et les réfugiés palestiniens à Gaza, en tuant 54 et en blessant beaucoup plus. La nuit même de l'attaque, Lord Orbach était en route pour délivrer un message à Nasser, mais il ne put passer à cause de l'action militaire en cours. Quand Orbach a téléphoné, le secrétaire de Nasser lui dit que l'attaque prouvait qu'Israël ne voulait pas la paix et qu'il perdait son temps en tant que médiateur.

En novembre, Ben Gourion a annoncé à la Knesset qu'il était disposé à rencontrer Abdel Nasser n'importe où et à tout moment pour faire quelque chose pour la paix et la compréhension. Le matin suivant les militaires israéliens attaquaient un camp militaire égyptien dans la région de Sabaha.

Bien que Nasser fût pessimiste sur la réussite de la paix avec Israël, il a continué à envoyer d'autres médiateurs pour faire des tentatives. L'une était par le American Friends Service Committee ; d'autres par l'intermédiaire du Premier ministre de Malte, Dom Mintoff ; et d'autres encore par le maréchal Tito de Yougoslavie.

L'une, par Dennis Hamilton, rédacteur du Times de Londres, avait l'air particulièrement prometteuse. Nasser a dit à Hamilton que, si seulement il pouvait s'asseoir et parler avec Ben Gourion pendant deux ou trois heures, ils pourraient régler le conflit et mettre fin à l'état de guerre entre les deux pays. Quand ces mots sont arrivés aux oreilles de Ben Gourion, il a arrangé une rencontre avec Hamilton. Ils ont décidé de continuer l'affaire avec l'ambassadeur israélien à Londres, Arthur Luria, comme liaison. Au troisième voyage de Hamilton en Égypte, Nasser l'a rencontré avec le texte d'un discours de Ben Gourion déclarant qu'Israël n'abandonnerait pas un pouce de terre et ne reprendrait pas un seul réfugié. Hamilton savait que Ben Gourion avait miné avec ces mots une mission de paix et avait manqué une occasion de régler le conflit israélo-arabe.  Nasser a même envoyé son ami Ibrahim Izat de l'hebdomadaire Ruz EL Yusuf pour rencontrer les dirigeants israéliens afin d'explorer l'atmosphère politique et découvrir pourquoi les attaques avaient lieu si Israël voulait vraiment la paix. L'un des hommes qu'Izat a rencontré était Yigal Yadin, un ancien chef d'État-major de l'armée qui m'a écrit cette lettre le 14 janvier 1982 :

« Cher Monsieur Giladi :

Votre lettre m'a rappelé un événement que j'avais presque oublié et dont je me souviens seulement de quelques détails.

Ibrahim Izat est venu à moi si je ne me trompe pas à la demande du Ministère des affaires Étrangères ou d'une de ses branches ; il a séjourné dans ma maison et nous avons parlé pendant de nombreuses heures. Je ne me rappelle pas s'il a dit être en mission de Nasser, mais je n'ai aucun doute qu'il a laissé entendre que c'était à sa connaissance ou avec son acquiescement…. »


Quand Nasser a décidé de nationaliser le Canal de Suez en dépit de l'opposition britannique et française, Radio Le Caire a annoncé en hébreu :

Si le gouvernement israélien n'est pas influencé par les impérialistes anglais et français, cela entraînera par la suite une plus grande compréhension entre les deux États, et l'Égypte reconsidèrera la demande d'Israël d'avoir accès au Canal de Suez.

Israël a répondu qu'il n'avait aucun plan sur l'Egypte, mais au même moment des représentants israéliens étaient en France, projetant l'attaque tripartite qui aurait lieu en octobre 1956.
 Tout le temps, Ben Gourion a continué à parler du Hitler du Moyen-Orient. Ce lavage de cerveau a continué jusqu'à fin septembre 1970, quand Gamal Abdel Nasser s'est éteint. Puis, miracle des miracles, David Ben Gourion a dit à la presse :

Une semaine avant sa mort j'ai reçu un envoyé d'Abdel Nasser qui a demandé à me rencontrer d'urgence afin de résoudre les problèmes entre Israël et le monde arabe.

Le public fut surpris parce qu'il ne savait pas qu'Abdel Nasser voulait cela depuis toujours, mais qu'Israël l'avait saboté.

Nasser n'a pas été le seul dirigeant arabe qui voulait faire la paix avec Israël. Il y en avait beaucoup d'autres. Le général de brigade Abdel Karim Qasem, avant qu'il prenne le pouvoir en Iraq en juillet 1958, a dirigé une organisation clandestine qui a envoyé une délégation en Israël pour établir un accord secret. Ben Gourion a refusé même de la recevoir. Je me suis renseigné à ce sujet quand j'étais journaliste en Israël. Mais chaque fois que j'ai tenté d'en publier même une petite partie, le censeur l'a estampillée « Non permis ».

Maintenant, avec Netanyahou, nous sommes témoins d'une autre tentative d'un Premier ministre israélien de simuler un intérêt pour la paix. Netanyahou et le Likoud sont en train de piéger en exigeant qu'il institue de plus en plus de mesures répressives dans l'intérêt de la « sécurité » israélienne. Je suspecte que tôt ou tard les Palestiniens en auront assez de la méthode forte d'Arafat comme collaborateur d'Israël et qu'il sera tué. Alors le gouvernement israélien dira : « Voyez, nous étions prêts à lui donner tout. Vous ne pouvez pas faire confiance à ces Arabes - ils se tuent entre eux. Maintenant il n'y a plus personne avec qui parler au sujet de la paix. » 
Conclusion

Alexis de Tocqueville a observé une fois qu'il était plus facile au monde d'accepter un mensonge simple qu'une vérité complexe. Il a été certainement plus facile pour le monde d'accepter le mensonge sioniste, selon lequel les juifs avaient été expulsés des terres musulmanes en raison de l'antisémitisme, et que c'était les israéliens, jamais les Arabes, qui étaient à la recherche de la paix. La vérité est bien différente : de plus grands joueurs sur la scène du monde tiraient les ficelles.

Ces joueurs, je crois, devraient être jugés rendre des comptes pour leurs crimes, en particulier quand ils ont obstinément terrorisé, dépossédé et tué des gens innocents sur l'autel de quelque impératif idéologique.

Je crois, aussi, que les descendants de ces dirigeants ont la responsabilité morale de dédommager les victimes et leurs descendants, et de faire cela non seulement par des réparations, mais en restituant la vérité historique.

C'est pourquoi j'ai créé un groupe d'enquête en Israël pour chercher des réparations pour les juifs Iraquiens qui ont été forcés de laisser leur propriété et leurs possessions en Iraq. C'est pourquoi j'ai rejoint les Panthères Noires en confrontant le gouvernement israélien aux réclamations des juifs d'Israël qui sont venus des pays musulmans. Et c'est pourquoi j'ai écrit mon livre et cet article : pour rétablir la vérité historique.

Nous les juifs des pays musulmans n'avons quitté nos maisons familiales pour aucune inimitié naturelle entre juifs et musulmans. Et nous les Arabes -- je dis arabe parce que c'est la langue que mon épouse et moi parlons encore à la maison -- avons cherché à de nombreuses reprises la paix avec l'État des juifs. Et en conclusion, en tant que citoyen et contribuable US, laissez-moi dire que nous les usaméricains devons cesser de soutenir la discrimination raciale en Israël et la cruelle expropriation des terres en Cisjordanie, à Gaza, au Liban du Sud et sur le Plateau du Golan.
 Notes

[1] Marion Woolfson, « Prophets in Babylon: Jews in the Arab World » (Prophètes à Babylone : Juifs dans le monde arabe), p. 129

[2] Voir mon livre, « Ben Gurion's Scandals » (Scandales de Ben Gourion)), p. 105.

[3] Mileshtin a été cité par le quotidien israélien Hadashot, dans un article publié le 13 août 1993. L'auteur, Sarah Laybobis-Dar, a interviewé un certain nombre d'israéliens qui avaient connaissance de l'utilisation d'armes bactériologiques dans la guerre de 1948. Mileshtin a dit que des bactéries étaient utilisées pour empoisonner les puits de chaque village vidé de ses habitants arabes.

[4] Le 12 septembre 1990, la cour suprême de l'État de New York a publié une injonction sur demande du gouvernement israélien pour empêcher la publication du livre d'Ostrovsky, « By Way of Deception : The Making and Unmaking of a Mossad Officer » (Par la tromperie : Fabrication et défection d'un officier du Mossad). La cour d'appel de l'État de New York a levé l'interdiction le jour suivant.

[5] Yosef Meir, « Road in the Desert » (Route dans le désert), Ministère de la Défense Israélienne, p. 36.

[6] Wilbur Crane Eveland, « Ropes of Sand: America's Failure in the Middle East » (Cordes de sable : Echec usaméricain au Moyen-Orient), NY; Norton, 1980, pp. 48-49.

[7] T. Herzl, « The Complete Diaries » (Les journaux intimes complets) NY: Herzl Press & Thomas Yoncloff, 1960, vol. 1, p. 88.

[8] Rapport du Congress of the World Council of Paole Zion, Zurich, 29 juimmet - 7 août 1937, pp. 73-74. 
Cet article est paru pour la première fois dans The Link, Volume 31, Issue 2, April-May 1998. Source : : <EMBED onmouseout="" width=0 height=0 type=application/browster-plugin pref_url="http://www.jewsagainstzionism.com/zionism/impact/iraqijews.cfm" hover="true" anchor_left="352" anchor_top="300" anchor_width="378" anchor_height="13">http://www.jewsagainstzionism.com/zionism/impact/iraqijews.cfm

Traduit de l'anglais par Pétrus Lombard, membre associé et révisé par Fausto Giudice, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft : elle peut être librement reproduite, à condition d'en respecter l'intégrité et d'en mentionner sources et auteurs.





Le livre de Naeim Giladi
De : Surnom MSNdavid_1945 Envoyé : 13/09/2006 22:43
Le sionisme s'impliquait dans divers émeutes anti-juifs pour:
1/- obliger les juifs d'accepter le projet sioniste colonialiste en palestine sachant que la majorité des juifs ont refuseé ce projet avant la deuxième guerre mondiale.
2/- obliger la communauté internationale d'accepter ce projet et imposer la colonisation de la palestine et la création d'un état sioniste.
3/- donner l'impression que les juifs ont été toujours victime de racisme et d'extermination afin de pousser vers l'unité des juifs et la création d'un état pour eux sur une terre qui ne leur appartient pas..
dans les emeutes anti-juifs dans divers pays du monde ,ces emeutes ont été planifié et organisé par des organisations sionistes .... :wink: et excuté par des gens d'une autres communautés non-juifs. c'est pour celà que dans les émeutes de mazagan ça sent l'odeur du sionisme qui a visé cette ville ;qui a été marqué par un grand nombre des juifs surtout au centre (de la ville) avec un poid trés important dans sa vie économique (mellah/herya/derb deguaua/ berb bendriss...)..par ces émeutes les sionistes veulent démolir la cohabitation musulmane/juives et pousser vers la haine afin que la terreur et la peur régne visant pousser les juifs non pas seulement de la ville mais de tout la maroc vers l'éxode...

de : david_1945@hotmail.fr
http://groups.msn.com/journaldeljadidamazaganaumaroc/general.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=534&LastModified=4675589368097893958
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