Tout près d’Azemmour,
El-Jadida, où les Phéniciens y arrivèrent les premiers. Les Portugais l'appelèrent
Mazagan, la reconstruisirent et la fortifièrent, ce qui leur permit de résister deux siècles et demi, en faisant un de leurs derniers bastions. Elle était réputée pour être la place la
plus sûre de l’Afrique de
l’Ouest.
u moment de s’enfuir devant les troupes de Sidi Mohammed ben Abdallah en 1769, les Portugais minèrent les bastions et brûlèrent la ville, qui ne sera reconstruite qu’en 1815, sous le
nom d’El-Jadida (la ville nouvelle). Au XIX° un important mellah se développe.
Aujourd’hui, El Jadida est une ville touristique pour les marocains, qui profitent de la très belle plage de Sidi Bouzid. Quatre des cinq bastions minés ont été reconstruits après le
siège de 1769, le Bastion du Saint Esprit permet d’accéder au chemin de ronde dont on peut faire le tour, et domine les restes de l’ancien château fort, tandis que le bastion de
l’Ange offre une belle vue sur la cité et la porte de la Mer.
A l’intérieur des remparts on voit beaucoup de vieilles maisons de style portugais, malheureusement assez délabrées, comme l’ancienne église et l’ancienne synagogue, désaffectées.
Surtout, la citerne portugaise, redécouverte par le plus grand des hasards en 1916, vaut à elle seule la visite. Cette immense salle de 1.100 m2 présente de superbes arcades illuminées
par un puit central se reflétant dans quelques flaques qui rappellent qu’autrefois cet espace magnifique était destiné à être rempli d’eau.